fin du voyage en couleurs avec les kolams
Le Kolam, qu'on appelle aussi rangoli, se présente sous la forme d'un dessin au sol, notamment devant l'entrée de la maison, ou devant les représentations des divinités. Dans tous les cas, ce sont les femmes qui l'exécutent en général et elles le font en l'honneur de la déesse Lakshmî, qui est invitée ainsi à apporter chance et prospérité dans la maison et la famille. C'est aussi un signe de bienvenue pour les visiteurs... sans oublier l'agrément esthétique que de toute façon une telle décoration offre aux yeux de tous !
Traditionnellement, c'est sur un sol humidifié que sera tracé le dessin. Celui-ci reprend des motifs géométriques déjà connus, mais peut aussi faire appel à l'inspiration personnelle du moment. Des représentations plus figuratives - en particulier celles de fleurs - ne sont pas exclues cependant. Des fleurs coupées pourront d'ailleurs également être déposées sur le kolam pour en parfaire l'esthétique. Le tracé des motifs est normalement réalisé avec de la farine de riz et diverses poudres colorées. Il s'agit de les répandre d'un geste habile de la main de manière à former des lignes ou à remplir des secteurs du motif. Le pouce et l'index rendent fluides et guident la poudre de manière à laisser une trace régulière au sol. Le motif est commencé par son centre puis est continué en s'en éloignant.
Même si le dessin n'est pas minutieux, le résultat est toujours étonnamment régulier et précis et toujours très joli à regarder...Chacun si différents et uniques car aucun n'est jamais pareil à un autre.
nous avons eu la chance de voir les femmes à l 'oeuvre étant dans une période de festival